jeudi 6 octobre 2016

Été indien.






Arrivée de l'automne. Été indien, comme on dit. Le soleil et le vent frais sont au rendez-vous. Je profite de mon temps libre pour me promener dans les rues parisiennes avant que la pluie et le temps hivernal arrivent.

Cette semaine, je vous montre un de mes look du moment, à la sortie de la Fashion Week Parisienne.

Je porte aujourd'hui une pièce phare du moment, rien de très original : le Bomber kaki. Je l'adore. Avec son intérieur matelassé, je me fonds dedans, il est si confortable, et suffisamment chaud pour ce début de saison. Et surtout très facile à coordonner avec les pièces du reste de mon dressing, que ce soit un jean pour la journée ou une petite robe noire pour sortir en soirée.










Chemisier : Topshop ; Jupe : Topshop ; Bomber : Mim ; Baskets : Adidas.

jeudi 22 septembre 2016

COUP DE GUEULE : J'ai décidé de vous en parler.



Le harcèlement de rue




Article coup de gueule aujourd'hui.  Je n'avais pas prévu de publier ça. Il n'y aura pas d'images, que des mots. Sans pincettes, peut-être des mots crus, des mots qui s'inscrivent sur mon clavier parce qu'ils doivent sortir. 
Je voyais quelques témoignages fleurir sur le net. Des jeunes filles, jeunes femmes, femmes, qui parlaient de leur expérience. Le harcèlement de rue. Je les lisais sans vraiment me rendre compte à quel point cela était réel.

Il se trouve qu'en moins d'une semaine, j'en ai été victime deux fois. Je me suis toujours sentie en sécurité, je rentrais tard le soir, seule, sans trop me poser de questions. Je vis à Paris depuis maintenant quatre années, je déambulais dans chaque quartier, sans trop d'apprioris. 



Début du week-end. Vendredi soir. Je sors avec des amis dans le quartier de Pigalle. Quartier que j'adore. Tout se passe à merveille, la nuit est devant nous, on danse, on ri, on dit oui à la vie, on profite.  Fin de soirée, nous partons. Je décide de rentrer en Noctilien -trop de dépenses tue les dépenses !-, tout se passe bien, je suis avec une amie, je discute avec des Autrichiens, histoire de pratiquer mon anglais et reprendre un peu l'allemand, tout est ambiance bon enfant. Nous sommes à l'arrêt de mon amie, elle descend ; mes nouveaux amis descendent au suivant. Je me retrouve donc seule, mais tout va bien, j'ai l'habitude. Une autre amie m'appelle, nous papotons au téléphone quelques minutes. Puis un -jeune- homme monte dans le bus, s'assoit en face de moi. Je termine ma conversation "-Bisous, Bonne nuit." L'homme me fixe. Je l'ignore. "-Eh c'était ton mec au téléphone" "-Non." "Tu as un mec ?" "..." Je l'ignore, il renouvelle la question. Je me décide donc à lui répondre "-Ça ne te regarde pas." Il commence à hosser la voix et continue à me poser cette question, sans cesse. J'ignore. Jusqu'à ce qu'une fille non loin s'imisse dans la conversation. Non content, il se lève et commence à la bousculer. Je me lève à mon tour pour prendre sa défense et "monsieur", énervé, et à coup sûr fortement alcoolisé -ce qui n'excuse absolument rien- commence à lancer des coups dans tous les sens dans l'unique but de nous frapper. Le chauffeur arrête le bus, je demande à descendre et j'emmène avec moi cette jeune fille. Nous discutons un temps ensemble, sous le choque. Elle m'avoue s'être prise, plus tôt dans la soirée, une claque dans la figure parce qu'elle aussi avait refusé de répondre à ce genre de question et avoir eu peur que cela se reproduise avec moi. 
 
Donc, suite à cette histoire, je me suis posée beaucoup de questions. Je me suis d'abord demandé si je l'avais "cherché". Non. Je suis restée neutre dans mes paroles, dans l'intonation que j'ai utilisée. Je portais une combi-short, des collants, une veste mi-longue loose et des baskets. Ce n'est pas comme si j'étais sur la pointe de mes 15cm de talons. Et encore, c'est là qu'apparait mon gros coup de gueule : parce que l'on est de sexe féminin, qu'on découvre un morceau de notre corps -en l'occurence, ici, une paire de gambettes, chose assez courante, surtout à la sortie de l'été-, nous devrions craindre de recevoir des remarques ou pire, d'automatiquement renvoyer un message clignotant rouge "je suis ouverte à tout, propose moi ce que tu veux toi aussi, tu peux !".



Ce mercredi soir. 19h. Sortie du bureau. Les Halles. But : Shopping. Je me lance dans les couloirs sous-terrains en quête de quelque chose qui pourrait me faire plaisir. Et parce que j'ai aussi quelques achats à faire pour le travail. Et ça recommence. Cette fois-ci, un jeune homme, en costard cravate, se permet en me croisant de venir me souffler mots pour mots "Tu ne veux pas me sucer la bite ?". Oui, certains n'ont vraiment aucune peur, et surtout aucun savoir vivre. Sur le coup, je ne me rends pas compte. L'homme ayant continué sa route, je me retourne pour voir la tête de l'abruti l'individu. Il s'était lui aussi retourné, grand sourire au lèvres. -Tu as de jolies dents mais qu'est-ce que tu es débile, me suis-je dit-. J'ai déambulé dans les rayons pleins à craquer de vetements, mais aucun ne m'intéressait. Je pensais et repensais à ce qui venait de se produire. Qu'aurais-je du faire ? Réagir ? Et prendre le risque qu'un incident comme le précédent se reproduise ? Ou ne rien faire, comme je l'ai fait, et au final lui donner raison ? 



Je me dis qu'au final, je ne suis a l'abri de rien. Chaque fin de soirée, on se dit "sms quand tu es bien rentrée!" mais quel risque ça nous enlève à part nous rassurer ? Une femme sera toujours sexualisée, abordée dans un unique but. Je ne suis pas du tout féministe engagée. Mais il faut que les choses changent. Nous avons des droits. Le droit d'être vêtue comme nous le souhaitons. Le droit d'aller où nous voulons, quand nous voulons sans ressentir de la crainte. Et surtout le droit à notre liberté. Parce qu'au final, le harcèlement de rue n'est qu'une prison transparente.



mercredi 14 septembre 2016

Wishlist : Ma sélection de la rentrée.



Pour certains, ce mois de septembre est synonyme de reprise, de retour au travail. Pour moi, il sonne comme un petit pincement au coeur. Dernier mois de ma vie d'étudiante, dernier mois de stage dans une entreprise qui me plaît, remise des diplômes de ma chère école de mode dans laquelle j'ai des tonnes de souvenirs. Je ne sais pas si c'est le début des soucis, je crois que je ne préfère pas y penser, recherche d'emploi, toujours et encore cette recherche d'appartement, nouveau départ pour une vie d'adulte ; attention, décollage !

Qui dit nouveau départ, dit nouvelle garde-robe ? Pas à ce point. Nous changeons, évoluons sans cesse, notre style va avec. Comparez une photos de vous d'il y a 5 ans avec votre reflet dans le miroir aujourd'hui ! Non, ne dites pas le contraire. C'est incroyable ce changement ! 

Je vous publie aujourd'hui un fragment de mes paniers virtuels, ces pièces que je voudrais, dont je n'achèterai sans doute pas la moitié !





mercredi 31 août 2016

La mule : ce que j'en pense ?






La mule est LA it-shoes du moment, ce n'est plus une surprise ! Sans cesse à la recherche de la chaussure qui me fera fondre, je vous l'avoue, je suis assez dubitative sur cette tendance.


Tendance qui ne s'essouffle pas depuis plusieurs mois, mais difficile à porter. 

Contrairement à la basket ou à la bottine, la mule est une pièce que, à mon goût, peu de gens et peu de styles peuvent assimiler, par son côté bien plus pointu. Disons que le "Fashion Faux-pas" est vite arrivé. Cette chaussure, popularisée par Marylin Monroe au début des années 1950, a en effet ce côté que certaines marques n'hésitent pas à pousser, ni à exploiter. Effet métalisé, fourrées fourrure, brodées, il y en a pour tous les goûts. De plus, se portant cet automne principalement plate, je trouve qu'elle tasse la silhouette



Pourquoi je ne craquerai pas ! -ne jamais dire jamais, je le sais-. 


Vous connaissez maintenant mon goût pour la "mode confortable". Bien que certains look sur le net puisse être jolis et intéressants, je ne succomberai pas à cette tendance pour cette raison principale. Comment courir tout Paris, frayer mon chemin dans les couloirs bondés du métro si ma cheville n'est pas tenue, prenant le risque de perdre l'une de mes chaussures, telle une Cendrillon des temps modernes ? Je lui préfèrerai à la rigueur un joli mocassin de cuir, pour rester dans l'esprit Gucci.





Source Photos : Pinterest 




mercredi 24 août 2016

Golden Sport.








Nous y voilà ! Fin des Jeux Olympiques, fin des vacances, c'est la rentrée

Le soleil n'a jamais été aussi présent sur Paris que ces derniers jours ; je profite de mon temps libre pour me promener ou faire du sport. Et par la même occasion, vous faire quelques photos.

Je vous dévoile aujourd'hui l'une de mes pièces favorites. Il ne paie pas de mine, mais il a quand même quelques années. Il s'agit de ce T-shirt Adidas -qui appartenanit lui aussi à ma mère-. Je le portais autrefois pour faire du sport, mais il fait maintenant partie de mon quotidien. Il est si doux et confortable ! J'adore porter des looks sports et les "casser" avec des pièces très différentes. Ce n'est pas perchée sur mes talons que j'allais faire un marathon, bien-entendu, n'oublions pas mon amour pour les baskets. Mais ça fait plaisir de porter des chaussures ultra féminines de temps en temps !


T-shirt : Adidas (Vintage) - Jupe : Forever 21 - Chaussures : Topshop.






samedi 13 août 2016

Mum, Give me your Jeans please.







La mode est un éternel recommencement. On s'inspire des époques historiques passées, on se replonge dans des gammes de couleurs tirées du travail d'artistes, on pioche dans le vestiaire des décennies précédentes. 

Je suis allée pointer mon nez dans le dressing de ma mère. Autrefois, je le faisais pour essayer ses escarpins, mettre ses foulards dans mes cheveux et m'enrouller dans cet immense manteau de fourrure si doux. Aujourd'hui, je lui ai piqué quelques petites choses que je peux désormais porter.

Avec la grande tendance du Mom Jeans qui me tentait depuis quelques temps, je m'y suis essayée en récupérant tout simplement son Levi's que j'adore !






T-shirt : H&M - Jean : Levi's (Vintage) - Baskets : Adidas.


dimanche 7 août 2016

Récup' & Souvenirs



Comme je vous l'ai annoncé précédemment, je recherche THE PLACE où m'installer, parce que ma vie d'étudiante est désormais terminée et donc Adieu le studio, où j'empilais mes dessins et mes dossiers sur lesquels je passais des nuits blanches.

J'ai si hate ! C'est signe de changement, du commencement de ma vie d'adulte, disons.

J'ai donc commencé à rechercher des idées de décorations, ce qui me passionne  ; j'adore fouiller le net et puiser mon inspiration sur Pinterest. Je veux quelque chose de chaleureux et surtout avoir une décoration personnelle, qui me ressemble, constituée d'objets et d'images tirés de ma vie et mes souvenirs ; des tas d'indices qui mèneraient à la course folle de ma personnalité !

Je profite de mon actuelle escapade chez mes parents pour retrouver dans cette caverne d'Ali Baba qu'est ma chambre d'adolescente des objets et photos bourrés de sens !